Monsieur de Belleval n’a jamais dit que nous ne poursuivrons pas la bataille, c’est Mme Dussault de Radio-Canada qui l’a dit: « sinon si je comprends bien vous ne la poursuivrez pas cette bataille ». Regardez bien la toute fin de l’extrait de l’émission. Monsieur de Belleval a dit que nous devrons avoir de l’aide de corps constitués, par exemple le Barreau du Québec, le Barreau du Canada, ou la Ligue des droits de l’Homme. Monsieur de Belleval faisait état de difficultés réelles et indiquait des voies de solution. C’est tout. On peut avoir l’air fatigué quand on fait face à l’ensemble du corps politique qui s’est ligué pour avaliser l’inacceptable.
Nous continuons les procédures. On ne peut être plus clair.
Tout d’abord, nous devons attendre pour voir ce qui va se passer. Nous réagirons à mesure. Le gouvernement n’a pas encore voté de loi omnibus. La Cour supérieure ne s’est pas encore prononcée. Qui sait sait si ça prendrait 5 ou 6 ans pour régler le problème constitutionnel. Ça pourrait aussi bien prendre quelques mois puisque la cause est simple et l’urgence réelle. La vie est pleine de rebondissements. Il n’y a pas si longtemps, qui prédisait que nous serions tous en commission parlementaire? Amir Khadir allait la bloquer. Allons-y un jour à la fois et nous verrons ce qui se passe.
La continuation dépend des conseils de nos avocats, des décisions que prendront les organismes qui veillent au respect des droits, et du support du public. Jusqu’ici nous nous sommes bien débrouillés. Y’a pas de raison de croire que ça ne va pas continuer.
Je me permets de mettre l’emphase sur le support du public. Nous devons payer des avocats et nous le faisons grâce à votre support. Prenez le temps pour contribuer à notre effort sur la page des dons et faites le tour de quelques-uns de vos amis pour qu’ils contribuent à notre projet eux aussi. Vous voyez bien que nous ne sommes pas financés par Bell ou Molson ou d’autres grandes entités. Il y a une chose sûre: ce ne sont pas les manoeuvres de l’Assemblée nationale qui nous feront arrêter, mais le manque de support du public. Si vous nous aidez, on va continuer. Le nerf de la guerre c’est vous et personne d’autre.